Jusqu’alors développés par l’armée, puis utilisés pour le loisir, ces aéronefs télépilotés connaissent depuis quelques années un nouvel usage: en survolant les champs, ils permettent de déterminer la santé et les besoins des plantes présentes sur la parcelle.
Une fois en l’air, le drone opère comme un véritable laboratoire volant: il embarque caméras et capteurs et peut estimer la biomasse, le stress hydrique ou encore effectuer une simple imagerie de la parcelle. Grâce à des caméras infrarouge, il peut aussi déceler le niveau d’azote ou de chlorophylle des plantes.
Autant d’informations essentielles pour l’agriculteur, qu’il devait jusqu’alors prélever manuellement. Cela lui permet ainsi d’effectuer une cartographie des besoins en eau, en azote ou en engrais de ses plantes, pour les traiter en conséquence.